• La vie n'a plus qu'un goût amer

    Sur tes lèvres froides

    La vie n'a plus de sens

    Dans tes yeux vides

    La vie ne coulera plus

    De ton sang écaillé

    Comme dans une tragédie

    La vie c'est envolée

    De ton corps sans vie

    Vers une lointaine contrée

    Jour après jour je continue de  chercher

    Ce petit bout d'âme qui s'est échappé

    Pour qu'enfin  mon cœur incertain

    Puisse un jour me dire que ma vie n'est pas en vain...


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  • « Que j'aime voir, chère indolente,
    De ton corps si beau,
    Comme une étoffe vacillante,
    Miroiter la peau !

    Sur ta chevelure profonde
    Aux âcres parfums,
    Mer odorante et vagabonde
    Aux flots bleus et bruns,

    Comme un navire qui s'éveille
    Au vent du matin,
    Mon âme rêveuse appareille
    Pour un ciel lointain.

    Tes yeux, où rien ne se révèle
    De doux ni d'amer,
    Sont deux bijoux froids où se mêle
    L'or avec le fer.

    À te voir marcher en cadence,
    Belle d'abandon,
    On dirait un serpent qui danse
    Au bout d'un bâton.

    Sous le fardeau de ta paresse
    Ta tête d'enfant
    Se balance avec la mollesse
    D'un jeune éléphant,

    Et ton corps se penche et s'allonge
    Comme un fin vaisseau
    Qui roule bord sur bord et plonge
    Ses vergues dans l'eau.

    Comme un flot grossi par la fonte
    Des glaciers grondants,
    Quand l'eau de ta bouche remonte
    Au bord de tes dents,

    Je crois boire un vin de bohême,
    Amer et vainqueur,
    Un ciel liquide qui parsème
    D'étoiles mon coeur ! »

    Baudelaire


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  • Je regarde les jours défiler

    Comme un long fleuve s'écouler

    Douceur des moments passés

    Je regarde les heures s'éffiler

    Comme une rose se faner, puis s'épanouir

    Amertume du pouvoir de séduire

    Je regarde les secondes s'ecorcher

    Comme une souffrance éternelle

    Tranchant d'une aiguille d'argent

    Ferme tes yeux, ne penses plus

    Laisses ton imagination t'emporter

    La vie n'est qu'un éternel ennui


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  • Goutte de larme, cristal étoilé, coules le long de ma joue, rougis mon oeil.

    Goutte de larme, cristal salé, roules sur ma peau, laisses ta trace glacée.

    Goutte de cristal, larme silencieuse, reflètes la peine infligée, nourris-toi de ma tristesse.

    Goutte de verre, larme odacieuse, écorches ma peau, fusionne avec le poison rouge.

    Goutte de rubis, larme étincelante, vide mon corps et mon âme, n'ai pas peur.

    Maintenant je peux fermer les yeux, et me laisser aller...


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